Coudre des culottes menstruelles
Qu'est-ce qu'une culotte de règles
Une culotte de règle ressemble en tout point à une culotte classique. Mais un détail les différencie au niveau de la conception. En effet, elle a été réfléchie afin d’absorber le sang des menstruations sans pour autant tâcher nos vêtements. Elle le garde alors comme « emprisonné » jusqu’au moment du lavage. C’est une culotte lavable et réutilisable qui intègre une association de plusieurs textiles (=un complexe) où chacun apportera une voir plusieurs propriétés spécifiques et indispensables. En l’occurence, ce qu’on recherche, c’est à absorber un liquide, éviter les mauvaises odeurs, tout en gardant une notion de confort, pour cette période du mois.
Une culotte de règles (ou culotte menstruelle) peut s’utiliser soit à la place des protections périodiques « classiques », soit en duo avec une autre protection hygiénique.
Pour celles d’entre-nous qui ne tolèrent plus les tampons ou les protections intra-vaginales, ces culottes offrent donc une alternative douce et confortable pendant les périodes de menstruations. En plus d’êtres jolies ainsi que plus respectueuses de l’environnement vis à vis des protections jetables mais également lavables en machine, saines et absorbantes, les culottes de règle que l’on coud pour soi sont adaptées à notre morphologie. Et on sait toutes qu’à cette période du mois, on ne cherche avant tout qu’une seule chose: le confort !
Comment fonctionne une culotte de règles
Le principe d’une culotte de règle est assez simple. La culotte doit absorber et retenir les règles, la journée comme la nuit. Elle doit permettre à celle qui la porte de se sentir au sec, sans diffuser de mauvaises odeurs, et ne doit pas la gêner la journée. Elle sert également de barrière, en empêchant le sang de tâcher les vêtements.
La meilleure protection menstruelle est non seulement efficace, mais sait aussi se faire oublier. On ne doit pas sentir sa présence : au sens propre comme au sens figuré. Pour autant, aussi simple que cela puisse paraître, ce n’est pas si évident de savoir par où commencer quand on veut coudre ses culottes de règles. Il y a une multitude de tissus disponibles en magasin et dans les boutiques en ligne : on ne sait plus où donner de la tête !
Quels types de tissus pour coudre des culottes de règles ?
Mon expérience avec les culottes de règles a commencé il y plusieurs années : en 2019. A l’époque, ce type de protection menstruelle n’était pas si répandu que maintenant et il n’était pas facile de trouver les tissus adaptés. Aujourd’hui encore, bien que cette protection se soit démocratisée, notamment via plusieurs marques françaises qui ont décidé de commercialiser ces culottes, il n’est pas toujours évident de faire les bons choix de tissus.
Il y a deux questions auxquelles une culotte de règle doit répondre afin de pouvoir être efficace :
- la première est l’absorbance : la culotte doit être en mesure de capter rapidement une quantité de liquide
- la seconde est l’imperméabilité : la culotte doit empêcher les menstruations de se propager à travers les vêtements.
Afin de répondre à ces deux questions, il va falloir se pencher sur deux catégories de tissus : les tissus absorbants et les tissus imperméables.
Les différents tissus absorbants
Il faut garder en tête les 3 fonctions composant l’absorption : une capture rapide du liquide, une prompte dispersion de ce dernier et une capacité de rétention supérieure pour réduire les fuites de compression.
- la capture : c’est la capacité de piéger rapidement l’humidité à la vitesse à laquelle elle est délivrée, sans ruissellement.
- la dispersion : c’est la capacité à répartir rapidement l’humidité sur une plus grande surface, en utilisant efficacement toutes les fibres absorbantes du matériau.
- la capacité de rétention : c’est la quantité de liquide qu’un matériau peut contenir lorsqu’il est saturé (mouillé) et utilisé dans des conditions de fonctionnement normales.
Pour que la culotte absorbe le sang, il est nécessaire d’utiliser un tissu…. absorbant donc! Pour cela il existe différent choix :
- le tissu éponge : similaire aux serviettes de bain, on va en retrouver en coton, en polyester, en viscose de bambou, et parfois c’est un mélange de ces 3 matières. On peut en trouver « en bouclette » ou « en nid d’abeilles ».
- la microéponge : souvent confondu avec le tissu éponge classique, c’est d’un point de vue microscopique que la différence s’observe. La micro-éponge se différencie principalement par la taille des fibres qui constituent le fil. Elle est souvent plus fine que le tissu éponge classique, et grâce à la géométrie des fibres, elle permet d’absorber une quantité de liquide plus élevé que l’éponge classique.
- le tissu éponge « en nid d’abeille » : il est caractérisé par un motif carré, lié au tissage. On le retrouve souvent utilisé pour les peignoirs de bain.
- le zorb : c’est la nouvelle étoffe arrivée sur le marché. Elle est développée par l’entreprise Akas Tex et vendue par Wazoodle fabric, c’est une matière dite ultra absorbante. Ce matériau est un complexe composé d’un mélange de viscose de bambou, de tencel, de coton et de polyester. La formulation est tenue secrète, cependant elle a été optimisé pour absorber jusqu’à 10 fois son poids !
Mais on ne fait pas une culotte de règle simplement avec du tissu éponge ! Pour retenir le sang, un tissu absorbant ne suffit pas. Il faut également un tissu qui aura un effet barrière. Un tissu imperméable qui protègera les vêtements de toutes tâches.
Les différents tissus imperméables
Revenons à la définition afin de bien comprendre ce que cela représente. L’imperméabilité, c’est la capacité d’un tissu à empêcher la pénétration de l’eau. On peut rendre un tissu imperméable en lui associant une membrane ou grâce à une enduction spécifique.
L’enduction est une sorte de « peinture » que l’on va venir appliquer en couche, plus ou moins épaisse, à la surface du textile. Cette solution, certes peu couteuse, reste fragile : elle supporte très mal les plis, et les lavages à répétition peuvent venir créer des micro-fissures dans l’enduction, réduisant son effet imperméable.
La membrane, est une couche très fine, quasiment invisible, collée directement sur le textile. Cette membrane porte souvent le nom d’une marque, dont Gore-Tex est la plus connue. Elle est plus solide que l’enduction, mais également plus imperméable et plus respirante que l’enduction. Seulement, elle est beaucoup plus chère. L’autre nom largement répandu pour parle de membrane est… le laminé, comme dans : PolyUréthane Laminé autrement connu sous le nom de PUL.
Pour réaliser ses propres culottes de règles, il faut se diriger sans hésiter vers les tissus laminés, les PUL. Car les enductions sont beaucoup trop épaisses et rendraient la culotte beaucoup trop rigide. Mais comment choisir un bon PUL pour ses culottes ?
Il faut se référer au grammage du tissu. Plus la valeur (en g/m²) sera faible, et plus votre tissu sera fin, souple, et saura se faire discret d’un point de vue sonore ! En effet, la base textile sur laquelle la membrane est collée étant quasiment la même, la diffférence de grammage entre plusieurs tissus PUL résidera dans l’épaisseur de la membrane. Mais comme dirait l’autre « Ce n’est pas la peine de sortir un bazooka pour tuer une mouche« . Autrement dit, il n’est pas nécessaire d’utiliser des tissus avec un grammage très élevé pour retenir le sang des règles. On ne cherche pas à contenir un barrage, si vous voyez ce que je veux dire…
Peu importe le tissu PUL que vous choisirez, je vous incite fortement à choisir un tissu ayant à minima le label Oeko-tex. Puisque ce tissu se retrouvera à proximité des muqueuses, il est préférable de s’assurer qu’aucun composant chimique nocif se trouve à l’intérieur. C’est ce que vous garantira le label Okeo-tex.
Comment choisir ses tissus pour coudre des culottes de règles ?
Choisir un bon tissu absorbant
Vous le savez, j’aime les démonstrations assez simples et concrètes. Alors pour cela, je vais vous expliquez le test rapide que je réalise pour classer différents tissus. Grâce à Ma Petite Mercerie qui a accepté d’être partenaire de cet article, j’ai en ma possession divers matériaux qu’on pourrait utiliser en tant que tissu absorbant. J’ai alors découpé la même forme dans chacun des tissus, afin de pouvoir comparer la capacité d’absorption de chacun.
Je prépare les tissus suivants :
- un tissu éponge classique : https://www.mapetitemercerie.com/fr/eponge/91716-tissu-eponge-bio-grege-x-10cm.html
- un tissu en micro éponge de bambou : https://www.mapetitemercerie.com/fr/eponge-bambou/114171-tissu-micro-eponge-bambou-caresse-gris-perle-x-10cm.html
- un tissu éponge dit « en nid d’abeille » : https://www.mapetitemercerie.com/fr/nid-d-abeille/63409-tissu-oeko-tex-pique-de-coton-nid-d-abeille-chantilly-x-10cm.html
- un tissu zorb classique : https://www.mapetitemercerie.com/fr/tissu-zorb/114460-tissu-zorb-original-super-absorbant-blanc-x-10cm.html
- un tissu zorb antimicrobien : https://www.mapetitemercerie.com/fr/tissu-zorb/114459-tissu-zorb-original-super-absorbant-antimicrobien-blanc-x-10cm.html
Je les pèse, ils sont alors secs. Après les avoir immergé dans l’eau et les avoir laisser s’égoutter sans les essorer, je les pèse à nouveau afin de connaître la quantité d’eau que chacun des tissus a absorbé.
Précision : le tissu éponge et la micro éponge ont été préalablement lavé, ce qui est nécessaire pour améliorer leur pouvoir absorbant. Le zorb n’a pas été lavé, il n’en n’a pas besoin.
Voici les résultats obtenus :
- tissu éponge : poids sec : 4 g – poids humide : 34 g – capacité de rétention : 750%
- micro éponge : poids sec : 3 g – poids humide : 30 g – capacité de rétention : 900%
- tissus nid d’abeilles : poids sec : 2 g – poids humide : 13 g – capacité de rétention : 550%
- zorb classique : poids sec : 2 g – poids humide : 31 g – capacité de rétention : 1450 %
- zorb anti microbien : poids sec : 2 g – poids humide : 22 g – capacité de rétention : 1000 %
Comme vous pouvez le constater, le zorb est la matière qui absorbe la plus grande quantité d’eau. En effet, elle absorbe presque 15 fois son poids en eau ! C’est d’ailleurs plutôt rassurant, car malgré la simplicité de ce test effectué, on retrouve des valeurs cohérentes avec celles annoncées par la marque.
On remarque grâce à ce test tout simple qu’une épaisseur de zorb classique a une capacité de rétention presque deux fois plus importante que le tissu éponge classique.
Ainsi, si vous voulez coudre des culottes de règles, je vous conseille de vous diriger vers ce matériau innovant car il vous permettra de réaliser des sous-vêtements assez fins, même avec un flux très abondant.
Choisir un bon tissu imperméable
J’ai tendance à classer en différentes catégories les différents tissus. Je me base sur une valeur simple : le grammage au mètre carré : g/m2. Cela me permet de comparer différents textiles, peu importe la laize et la composition. Il faut noter que poids et rigidité sont deux notions différentes qu’il ne faut pas mélanger !
En effet, même si un tissu léger est souvent souple, ce n’est pas une généralité. Prenez l’exemple de l’organza: c’est un tissu très fin, mais rigide ! Et le contraire est vrai également : un crêpe de laine est très dense mais souple.
Après cet aparté textilien que vous commencez à connaître, revenons en à nos catégorie de poids. On trouve dans le système anglosaxon, les répartitions suivantes :
- ULTRA LEGER : inférieur à 100 g/m²
- TRÈS LÉGER : 100g/m² à 135 g/m²
- LÉGER : de 135 g/m² à 200 g/m²
- MOYEN : de 200 g/m² à 270 g/m²
- MOYEN-LOURD : de 270 g/m² à 340 g/m²
- LOURD : de 340 g/m² à 400 g/m²
- TRÈS LOURD : au delà de 400g/m²
Mon conseil est de vous diriger vers des tissus ultra-léger laminés, c’est à dire avec un grammage inférieur à 100 g/m2.
Mais à ce jour, je n’ai trouvé qu’un seul tissu répondant à ce critère. Il est vendu par le site Tiloudou, et il n’est disponible qu’en un seul coloris : noir. Le grammage de ce tissu est de 80g/m2 ce qui fait de lui le plus léger sur le marché.
Le second grammage envisageable est celui compris entre 100 et 135g/m2. Il sera de facto plus épais que l’ultra fin, mais conviendra quand même pour la réalisation de culottes de règles.
Vous allez retrouver différents coloris, chez plusieurs revendeurs comme Mondial Tissus ou Ma Petite Mercerie.
Enfin, au delà de 135 g/m2, il faut oublier. Sauf si vous souhaitez vous retrouver avec un effet couche… En effet, la membrane sera plus épaisse, donc le complexe sera trop épais et inconfortable à porter.
Bien que répondant à la question de l’imperméabilité, ce type de PUL est largement surdimensionné.
Avantages et inconvénients des culottes de règles
Les culottes menstruelles se démocratisent de plus en plus. Il y a quelques années, nous n’avions pas un choix aussi varié en terme de couleurs, de marques et de styles. On en trouve même facilement dans les magasins du prêt-à-porter, comme chez Etam ou chez Undiz.
Mais si vous hésitez encore à franchir le cap en direction de cette nouvelle protection menstruelle, je vous ai listé les avantages et les inconvénients qu’elle apporte.
Modèle vendu par Etam
Modèle vendu par Undiz
Avantages des culottes de règles
Elles sont faciles à utiliser.
Il suffit de les enfiler, tout simplement ! Pas de question à se poser, ou de vérification à faire en cours de journée (si l’arrière de la serviette n’a pas bougé). Une fois mise, la culotte est en place et ne bouge plus. On peut alors se mouvoir librement, sans ressentir de gène. Vous pouvez alors participer à toutes vos activités sans y penser, même les plus sportives (sauf la natation évidemment).
Elles sont confortables.
Légèrement plus épaisses que des culottes classiques lorsqu’elles sont conçues dans les bonnes matières, les culottes menstruelles restent très confortables. Choisissez des tissus avec des labels GOTS ou OEKO-Tex pour vous garantir une qualité irréprochable. L’absence de composés chimiques pour capter les menstruations ne libèrera pas de mauvaises odeurs.
Elles ne sont pas dangereuses pour la santé.
Vous avez probablement entendu parler du syndrome du choc toxique (SCT), qui peut survenir lorsque le sang des règles n’est pas évacuée. Ce sont généralement les protections intravaginales qui sont visées (tampons, cup). Mais saviez-vous que la composition des serviettes hygiéniques était tout simplement absente des emballages ! Le rapport d’évaluation de l’ANSES, publié en décembre 2019, révèle alors la présence de substances chimiques dans les tampons et les coupes menstruelles, entre-autres.
Je vous mets le rapport en téléchargement juste ici : télécharger le rapport.
Leur utilisation est économique.
Vous n’avez pas à racheter des protections chaque mois ! Une fois les sous-vêtements en votre possession, vous pouvez garder les mêmes d’un mois sur l’autre.
Inconvénients des culottes de règles
Elles sont coûteuses à l’achat.
Malheureusement, bien que l’utilisation des culottes de règles soit économique, il faut en acheter plusieurs dès le début. Je recommande un minimum de trois : deux pour la journée, et une pour la nuit. Ce chiffre permet de faire une rotation en les lavant chaque soir.
Elles sont encombrantes à transporter.
Pour effectuer un changement de sous-vêtement lorsqu’on est au bureau, se promener dans les couloirs avec une culotte dans la poche est un peu plus voyant qu’avec un tampon ou une serviette hygiénique classique. Et puis on ne va pas se mentir, c’est toujours à ce moment que Michel le collègue aura un truc urgent à vous raconter !
Elles nécessitent un entretien.
Terminé l’enroulage de la serviette avant de la jeter dans la poubelle. Dorénavant, il faut laver ses culottes à la main et à l’eau froide dès que l’on rentre chez soi.
D’ailleurs, petit conseil : peu importe la couleur de tissus que vous choisirez pour vos dessous, vous finirez toujours pas avoir l’intérieur de votre culotte de règle décoloré. L’intérieur de notre vagin contient tout une flore bactérienne qui permet de le protéger. Cette flore est composée de micro-organismes : lactobacilles, streptocoques et autres micro-organismes qui sécrètent de l’acide lactique, mais également du peroxyde d’hydrogène ou plus simplement : de l’eau oxygénée ! À l’intérieur des pertes vaginales, il y a des petites quantités d’eau oxygénée suffisantes pour pouvoir décolorer le tissu de vos culottes menstruelles (et de vos culottes en général !). Ce n’est pas un signe de mauvaise qualité de vos tissus, pas du tout !
Des patrons pour coudre vos culottes de règles
Maintenant que vous savez choisir les meilleurs tissus pour vos culottes de règles, il vous manque l’essentiel : les patrons pour les coudre ! Je vous ai listé ci-dessous quelques modèles.
Le premier modèle est la patron « Bloody Mary » de la marque Fitiyoo. C’est un modèle que j’ai moi-même testé que je valide à 100 %.
Si le coeur vous en dit, j’avais réalisé une vidéo sur leur kit. La vidéo est encore disponible sur ma chaîne youtube, en cliquant ici.
J’apprécie personnellement ce modèle pour les découpes des pièces qui permettent de jouer avec de la dentelle ou de la résille extensible.
Un deuxième modèle que j’ai testé et validé est la culotte « Blue Moon » de Vanessa Salaun. J’ai d’ailleurs commencé par ce premier modèle.
J’ai une préférence particulière pour porter ce modèle la nuit. Vous avez d’ailleurs différentes possibilité de découpe. Le modèle est disponible de la taille 34 à 54 !
Un patron qui revient souvent sur la blogosphère est le modèle Eternité d’Etoffe Malicieuse. Je n’ai pas cousu ce modèle mais les retours que j’ai entendu sont très bons.
Il existe plusieurs variante dans ce patron, dont une version à agrafes sur les côtés.
Un autre patron qui revient souvent est la culotte Pierrette d’Atelier Guillemette.
Avec une ligne de taille plus haute que les autres culottes de la marque, le confort est la priorité numéro 1 du modèle.
Et si possédez déjà des patrons de culottes classiques, Virginie du blog Avril sur un fil a réalisé une vidéo qui vous sera très utile.
Elle vous explique comment adapter votre patron en culotte de régles. Si ça vous intéresse, sa vidéo est juste là !
Alors…. vous sautez le pas pour les culottes de règles ?
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